Pour réduire les émissions d'oxydes d'azote des moteurs diesels, les constructeurs utilisent un système basé sur une solution aqueuse, l'AdBlue. Explications.
Ils ont été propulsés sur le devant de la scène médiatique avec l'affaire Volkswagen, le scandale lié au logiciel qui truque les émissions de nombreux moteurs. Eux, ce sont les oxydes d'azote (NOx), des rejets très polluants émis lors des phénomènes de combustion.
Le transport routier est le premier secteur émetteur de NOx, d'où la volonté de l'Union Européenne d'imposer aux constructeurs des normes de plus en plus sévères. Et l'une des techniques utilisées par les marques pour les respecter est l'Ad Blue, que l'on retrouve sur les véhicules à moteur diesel doté d'une réduction catalytique sélective SCR, une technologie de traitement post-combustion.
L'AdBlue est un mélange d'eau et d'urée qui permet de transformer jusqu'à 85 % des Nox. Il est injecté dans le système d'échappement avant le SCR et permet par réaction chimique sous l'effet d'une forte chaleur de transformer les oxydes d'azote en azote (inoffensif pour l'environnement) et en eau.
Il y a cependant une contrainte avec l'AdBlue : il faut en faire le plein, plus ou moins régulièrement selon les modèles. Commencez avant tout par consulter le manuel d'utilisation ou demandez à votre concessionnaire pour savoir si votre véhicule est concerné. Un voyant au tableau de bord vous préviendra avant la panne sèche, qui pourrait sur certaines voitures entraîner un refus du moteur de démarrer.
Si un plein est requis, il faut alors partir à la recherche de l'orifice de remplissage. Parfois, il se situe simplement à côté de celui pour le carburant. Ou il peut être sous le capot. Là encore, direction le manuel pour avoir la réponse. L'AdBlue est une solution aqueuse sans danger (elle se rince à l'eau) qui se trouve facilement dans les garages ou en centre-autos.
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