Il ne faut plus l'appeler Boxster mais 718 Boxster, un patronyme qui rend hommage à un véhicule de course des années 1950. Le nouveau roadster de Porsche abandonne le flat-6 au profit d'un flat-4. Mais les puissances augmentent encore !
A l'occasion du restylage de la troisième génération, le Boxster (qui s'apprête à souffler ses 20 bougies) prend un nouveau départ. Comme la 911, il modernise son offre mécanique pour réduire ses consommations et émissions polluantes. Mais si la grande sœur est restée fidèle au célèbre flat-6, le roadster hérite de nouveaux blocs quatre cylindres turbo !
Deux variantes ont été mises au point par les ingénieurs de la firme allemande. Le modèle d'entrée de gamme est doté d'un 2.0 de 300 ch, qui délivre un couple maximal de 380 Nm. Par rapport à l'ancien Boxster d'accès, ce sont des gains de 35 ch et 100 Nm. Au-dessus, la déclinaison S reçoit un 2.5 de 350 ch, avec un couple de 420 ch (+ 35 ch et + 60 Nm).
Si les mécaniques sont moins nobles, elles sont plus performantes, avec par exemple un 0 à 100 km/h réalisé en 4,2 secondes pour la S dotée de la boîte PDK, soit une amélioration de six dixièmes. La conduite s'annonce aussi encore plus grisante avec une direction recalibrée, un châssis sport adaptatif abaissé de 20 mm ou encore un sélecteur de modes de conduite qui intègre un bouton Sport Response. Grâce à celui-ci, l'ensemble moteur/boîte donne le meilleur de lui-même pendant quelques secondes.
Renommé 718 Boxster, pour souligner le fait qu'il y a déjà eu des sportives quatre cylindres dans l'histoire de Porsche, le roadster adopte quelques modifications esthétiques. A l'avant, il est possible de le reconnaître grâce à quatre points lumineux dans les optiques. A l'arrière, un bandeau noir fait son apparition entre des feux redessinés. Peu de changements à bord en revanche, mais il n'y avait pas besoin ! Porsche a juste mis à jour le système d'info-divertissement avec un nouvel écran tactile.
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