Nouvelle Audi A8 : nouvelle ère

Pour les constructeurs premium, le renouvellement de la plus grande des berlines est un moment crucial. L'auto ne pèse pas bien lourd dans les ventes mais donne souvent le « la » pour l'ensemble de la gamme. La nouvelle A8 en est la preuve : elle ouvre un nouveau chapitre chez Audi.

Cette quatrième génération inaugure en série de nouveaux codes esthétiques. A l'avant, il y a une calandre Singleframe élargie et abaissée, dont la forme hexagonale est accentuée. De profil, les épaules sont marquées. A l'arrière, les feux sont reliés par un bandeau lumineux. L'A8 mesure 5,17 mètres de longueur et est déjà proposée en version longue, étirée de 13 cm.

Il y a également une évolution dans l'habitacle. La console centrale intègre désormais deux écrans. Celui du haut commande l'info-divertissement. Celui du bas est dédié à la climatisation, aux réglages du véhicule et permet de saisir du texte du bout des doigts. Il remplace ainsi l'ancienne molette et sa surface tactile. Un autre écran, pour l'instrumentation, est aussi de la partie. L'ensemble est avant-gardiste mais ne dégage pas l'impression de raffinement que l'on trouve dans une Mercedes Classe S.

Audi souhaite frapper fort côté technologies en indiquant que l'A8 est la première auto de série « développée spécialement pour offrir une conduite hautement autonome ». On est encore loin du 100 % automatique, mais on s'en rapproche un peu plus : sur les autoroutes et voies rapides séparées par un terre-plein, la voiture est capable de tout gérer jusqu'à 60 km/h. Le conducteur peut faire autre chose... dans la limite de la réglementation. L'A8 peut aussi se garer seule, sans conducteur à bord.

Côté moteurs, l'auto débutera sa carrière avec un V6 essence de 340 ch et un V6 diesel de 286 ch. Il y aura ensuite un V8 essence 460 ch et un V8 diesel 435 ch. Audi enchaînera avec une variante hybride rechargeable, capable de faire 50 km en mode électrique.