Porsche Cayenne : le même en mieux   

Paradoxe : les puristes n'aiment pas beaucoup le Cayenne. Mais ils peuvent lui dire merci : succès dès son lancement, en 2002, il a sauvé la marque, qui est devenue l'une des plus rentables au monde. Le constructeur n'est donc pas près d'abandonner sa machine à cash et dévoile aujourd'hui la troisième génération qui, même si cela ne saute pas aux yeux, change en profondeur.

Côté design, si la face avant évolue par petites touches, avec par exemple des prises d'air plus larges, le changement est nettement plus visible à l'arrière, avec des feux affinés reliés par un bandeau noir qui intègre le monogramme de la marque. Le look gagne en légèreté mais le Cayenne reste un beau bébé, avec 4,92 mètres de longueur (six centimètres de plus).

La planche de bord est également placée sous le signe du renouveau, avec au centre un large écran tactile de 12,3 pouces. Ce dernier permet de réduire le nombre de commandes. Il reste des boutons, joliment cachés sur le tunnel central qui adopte un aspect verre. Les aérateurs centraux se font plus discrets mais les grandes poignées de maintien sont toujours de la partie. Le volume du coffre progresse, passant de 670 à 770 litres.

Le Cayenne 3 débute sa carrière avec deux versions. Le modèle de base est équipé d'un 3.0 turbo de 340 ch. La version S cache sous son capot un V6 2.9 biturbo de 440 ch. Les moteurs sont associés à une boîte auto à 8 rapports. Les variantes Turbo arriveront plus tard. Pour l'instant, aucun diesel, Porsche lancera cette motorisation plus tard... une fois le Dieselgate réglé.

Plus léger, le nouveau Cayenne va gagner en agilité grâce à des roues arrière directrices. Il proposera en option des freins inédits, dotés d'un disque recouvert de carbure de tungstène, un matériau qui améliore le coefficient de frottement et donc la force de freinage. Si vous êtes intéressés par ce nouveau Cayenne, sachez qu'il est déjà disponible à la commande.